Sur la route...

vendredi 17 juillet 2015

La tête ailleurs

Baguette, croissant beurre, lait chocolat. On reprend des forces à San Pedro de Atacama. Deux jours d'escale deux mille mètres plus bas suffiront à nous réchauffer. La petite bourgade chilienne, au milieu de son désert, est en effervescence. C'est l'ouverture de la Copa America et le Chili, pays organisateur, joue ce soir. Les rues sont vides, les bars sont pleins. Nous allons vivre au rythme de ce tournoi de foot pendant les trois prochaines semaines.

Nous n'en verrons pas plus du Chili. Nous décidons de passer de l'autre côté des Andes et de continuer notre traversée du continent par l'Argentine. C'est au Paso de Jama que nous passons la frontière. Nouveau coup de froid à plus de 4000 mètres avant de basculer pour de bon vers la plaine. Dans les provinces de Jujuy et de Salta, nous retrouvons des arbres, de la verdure et des rivières. Ajoutons à cela des températures plus clémentes, nous ressortons avec plaisir la tente et les duvets. C'est aussi l'occasion de s'initier aux plaisirs argentins que sont l'asado (côte de bœuf) et le bon vin.
Dans la ville de Salta, on célèbre le héros de l'indépendance Guëmes. La parade de cavaliers gauchos venus de tout le pays attire la foule. Au camping municipal, pendant l'hiver, c'est plus calme. Nous y rencontrons Alessandra et Stergios, deux Grecs parcourant le monde en Vespa. Respect! Déjà 35,000 kilomètres parcourus à travers l'Afrique, nous leur donnons quelques tuyaux sur la traversée de l'altiplano qui s'annonce ardue à deux sur un scooter. Même pas peur!
Pendant la nuit, nous sommes réveillés à deux heures du matin par de la musique disco, la soirée ne fait que commencer. N'est-on pas censé dormir? Il nous faudra quelques jours pour nous habituer (ou plutôt comprendre) le rythme argentin. Réveil tardif, magasin fermés dans la journée, il en va de même pour les restaurants qui n'ouvrent réellement que vers 22h00. Mais cela vaut le coup d'attendre. Pour notre première Parilla (restaurant de barbecue), nous nous offrons deux heures de défilé de bidoche succulente. Il nous faudra une journée entière de digestion...

Plus au sud, sur la mythique route 40 (qui mène à Ushuaïa), nous retrouvons déjà des paysages désertiques. Avec toutes ces roches colorées et ces cactus isolés, on se croirait en plein far west. Mais les routes sont longues et monotones et les nuits de nouveau très fraîches. Nous profitons d'une escale dans la belle bourgade viticole de Cafayate pour racheter des couvertures.
Les jours se suivent et se ressemblent et nous commençons à perdre la foi du voyageur dans ces paysages lunaires. Nous pensons de plus en plus au retour. Vers San Juan, nous passons deux journées en compagnie de Emilce et Norma qui nous accueille gentiment dans leur maison. Ces retraitées actives et cultivées partagent le goût des bonnes choses et nous faisons une petite cure cheminée/cuisine de mamie bien appréciable.

Nous arrivons à Mendoza avec beaucoup d'espérances. La capitale du vin en Argentine a belle réputation, pourtant nous sommes un peu déçus. La ville n'est ni très belle ni très dynamique et les sites naturels avoisinants sont à distance argentine (très loin). Nous songeons un temps à aller au ski. Quitte à se les cailler... Mais il n'y a pas de neige. Une fois de plus, nous noyons notre impatience dans la cuisine et dans les livres. Nous visitons une bodega (domaine viticole), la célèbre maison Trapiche. Le prestige ne s'entend pas ici de la même manière que dans les petits châteaux bordelais. En effet, le vignoble s'étend sur des centaines d'hectares et la maison produit près de vingt-cinq millions de bouteilles par an.
A moins de trois semaines du retour, nous commençons à penser à la vente de la moto. L'idéal serait de la vendre en Uruguay quelques jours avant le départ. Mais Justine en a marre des longues lignes droites dans le vent froid et songe à continuer en bus jusqu'à Buenos Aires. Gautier se prépare à faire les quelques mille kilomètres restant seul. Finalement nous resterons ensemble jusqu'au bout! A peine la petite annonce en ligne sur internet, Juan Pablo, "un local" nous contacte. Motard aguerri, fils de vigneron, la confiance s'installe rapidement. Il nous propose une belle somme pour la moto et tout l'équipement. Après une nuit de réflexion, nous décidons d'accepter son offre. L'aventure sur deux roues s'arrête ici. Snif.

C'est en bus de nuit que nous rejoignons Buenos Aires (au moins nous ne regretterons pas les paysages manqués). Nous arrivons piétons chez Exequiel, notre hôte pour les prochains jours. Nous nous séparerons bons amis. Ce fut, incontestablement, l'une des plus belles rencontres de ce voyage. D'entrée, il nous annonce que sa pièce préférée c'est la cuisine. Nous devrions nous entendre. Dans la réalité, la cuisine, la chambre et le salon ne font qu'une pièce! Mais son cœur étant aussi grand que son studio est petit, Exe nous laisse son lit et se contente du canapé.
En l'espace de cinq jours, il parvient à nous transmettre son amour pour la capitale argentine, mégalopole de quinze millions d'habitants. En pleine période électorale, nous discutons aussi beaucoup politique. Nous comprenons maintenant un peu mieux l'histoire mouvementée de ce pays. Cinquième puissance économique mondiale au sortir de la guerre, le pays est aujourd'hui englué dans une crise profonde. Le coût de la vie est identique au nôtre mais le salaire moyen trois fois moindre. La vie est dure pour bon nombre. Malgré l'habituel pessimisme français et le contexte européen tendu, nous prenons une fois de plus conscience qu'il y a pire ailleurs et que l'avenir est encore entre nos mains.
Nous passons notre dernière soirée en Argentine, le jour de la finale de la Copa America. Les Argentins, grands favoris, sont opposés aux frères ennemis Chiliens. Nous regardons le match chez des copains d'Exe, l'ambiance est solennelle. Ici on ne boit pas de bière mais du maté! Une eau chaude que les argentins et uruguayens de toutes générations sirotent à la pipette à longueur de journée. C'est l'heure terrible des penalties. Le pays retient son souffle et s'apprête à célébrer l'équipe nationale et le héros de tout un peuple, Messi. Oups. Au dessous. Silence... Nous ne ferons pas la fête ce soir.

L'heure tant attendue de retrouver nos copains est arrivée. Nous prenons un ultime ferry pour parvenir sur l'autre rive du rio Plata, en Uruguay, dix-huitième et dernier pays traversé de ce long voyage. Nous arrivons en fin de soirée à Montevideo. Arthur et Maria nous y attendent. Youpi! Installés dans leur bel appartement de la vieille ville, on y coule des jours paisibles au rythme du pays, c'est à dire très relax. Les amis se sentent bien ici, la ville possède un charme certain et un accès à la mer appréciable. Au week-end nous partons tous ensemble sur la côte Atlantique, à quelques encablures de la frontière brésilienne. Nous sommes ravis de passer ces derniers jours en compagnie de nos amis. Des têtes qu'on connaît, une culture proche de la nôtre et des paysages rappelant l'hexagone, la transition se fait en douceur. 
Arthur et Maria de retour au boulot, nous continuons en amoureux jusqu'à Cabo Polonio, petit village "hippie" au milieu des dunes. La côte sauvage est superbe et les balades au bord de l'eau en silence nous remplissent d'émotions. Tant de chemin parcouru. Les embruns, le cri des mouettes et le rose du granit nous rappelle une certaine région connue. Main dans la main, nous regardons de l'autre côté de l'océan, vers la France.


Enfin ça descend

ça envoi du steak!

Paradis des oiseaux

Traversée de biquettes

Un petit air de far west

Pieds de pinard

Ruines et cactus

Bivouac du désert

Le dernier de la famille : le Guanaco

Avec Emilce, Norma et Miguel

Cuves à vin chez Trapiche

Barbeuk au cul d'la R12!

Juan Pablo et sa nouvelle moto

Dans Buenos Aires avec Exe

Vue du port

Depuis le salon à Montevideo

Pêche à la chaussette

A vélo sur la rambla

Brochettes party

Brochette d'amis

Marchant d'un même pas

Arthur le téméraire

Couleurs maritimes

Qui sait ce que c'est?

De retour en BZH?

Paradis à otaries

Cabo Polonio

A bientôt la France



jeudi 9 juillet 2015

Vague de froid


Le trek de Choquequirao nous a donné envie d'enquêter sur le mystère Inca. Cette civilisation s'étendait sur un territoire gigantesque, couvrant une grande partie des Andes, de l'actuelle Colombie jusqu'au centre du Chili. Comme pour l'empire Aztèque, c'est l'arrivée des conquistadors au début du XVIè siècle qui scellera leur sort. Aujourd'hui de nombreux sites attestent de la grandeur et du savoir du peuple Inca. Nous nous rendons dans l'ancienne capitale de l'empire, Cuzco.

Entre ruines Incas et bâtiments coloniaux, la ville possède un charme indéniable, certes un peu dénaturé par le flot incessant de visiteurs. D'autres trésors nous attendent en dehors de la ville et plus précisément au sein de la fameuse "vallée sacrée". Sur près de cent kilomètres, s'échelonnent des dizaines de sites archéologiques dans un décor andin somptueux. Le site de Moray nous intéresse particulièrement. On y trouve des terrasses circulaires à l'esthétisme intrigant. Les archéologues pensent qu'il s'agissaient d'un centre de recherche agricole, la position et l'altitude des terrasses créant toute une variété de microclimats propices à l'expérimentation des agronomes (de l'INCA et non de l'INRA!).
Plus loin à Ollantaytambo, nous découvrons une ancienne forteresse surplombant un joli village aux rues étroites. Ici on peut admirer le talent et le savoir-faire des bâtisseurs Incas. La technique de taille et d’enchevêtrement des pierres est parfaite. Des blocs de plusieurs tonnes s'encastrent avec une précision digne d'une coupe au laser. Un vrai mystère.
Nous sommes à quelques kilomètres du prestigieux Machu Pichu, site sacré des Incas et merveille du monde. Pourtant nous ne nous y rendrons pas, de peur d'être noyés dans la masse de touristes et de perdre la magie du lieu. Nous choisissons de regarder un beau documentaire sur le sujet et ainsi préservons le lieu d'une dégradation déjà entamée.

Nous prenons du plaisir à nous balader au hasard des chemins dans cette région du Pérou. Qui plus est, nous recevons un bel accueil de la population et les repas quotidiens sont réconfortants. Entre deux plats de patates, de quinoa ou de lama, nous nous amusons de la décoration hétéroclite des gargotes, où se mêlent dessins d'enfants, calendriers de routiers et icônes religieuses. Mais l'horloge tourne, voilà un mois que nous sommes dans ce beau pays, il est temps de nous diriger vers la Bolivie. Nous montons ainsi véritablement sur l'altiplano, ce plateau d'altitude grand comme la France, cousin américain du Tibet. Nous ne le quitterons pas pendant trois semaines. Nous sommes stoppés dans notre élan à Ayaviri. On nous annonce que les routes menant à la frontière Bolivienne sont coupées par des manifestants. La population proteste contre le développement d'un projet minier dans la province. C'est aussi l'occasion d'exprimer un ras le bol plus global sur l'état du pays. Nous avons déjà été témoins de tels mouvements sociaux en Amérique latine où les gens défendent (parfois violemment) leurs droits, leurs terres et leurs vies.
Au village de Lampa, le pont est effectivement bloqué. Mais, voyant notre compréhension face à leurs revendications, les manifestants nous aident à porter la moto pour traverser la rivière. Nous voilà en route vers Puno, sur les rives du lac Titicaca. Un rêve d'enfant se réalise. Rêve un peu terni devant l'apparence peu flatteuse de la ville.

Nous passons la frontière à Yunguyo et traversons le magnifique lac sur un bac de fortune. C'est chez Milton, à Achacachi, que nous faisons notre première étape Bolivienne. En ville, c'est jour de foire, l'alcool coule à flot et ajoute du tragique à la pauvreté déjà frappante. Chez notre hôte nous retrouvons trois autres couchsurfeurs, tous argentins. Nous partons tous ensemble le lendemain à l'assaut de la cordillère royale... en taxi. Une crevaison et quelques arrêts d'urgence plus tard nous atteignons un lac à presque 5000 mètres d'altitude et continuons à pied vers les pentes du glacier Kasiri. Les paysages sont grandioses et la vue porte à l'infinie. Ce même ciel azur et pur nous accompagnera tout au long de notre traversée de la Bolivie. Il sera aussi synonyme de grand froid!

Nous rejoignons la Paz. Le tas de briques le plus haut du monde. Depuis El Alto, le faubourg nord, nous n'apercevons pas une seule maison terminée. La capitale semble en chantier. En ville, c'est assez chaotique et nous nous frayons un passage au milieu des rues encombrées de vendeurs ambulants. Notre hôtel, bien qu'onéreux pour le service, ne possède pas de chauffage. Nous verrons bien vite que c'est une constante en Bolivie. Mais pourquoi donc? Manque de combustible? Certes le bois manque dans ce désert. A quand une chaudière fonctionnant aux bouses de lamas? Voilà un filon, avis aux jeunes ingénieurs motivés!
Fatigués par l'altitude et par le froid, nous trouvons du réconfort à l'Alliance Française où l'on passe une demi-journée à lire des Astérix. Un peu honteux, nous arpenterons quand même quelques belles rues et musées, notamment celui de la coca. La plante sacrée des Incas, aux vertus stimulantes et coupe-faim, est malheureusement plus connue aujourd'hui pour son utilisation sous forme de drogue.
Une fois de plus, cette escale citadine nous permet d'acheter des pièces pour la moto. Au magasin, Robin, à l'accès british, nous interpelle : "Je connais cette moto!". Il a déjà réparé la bécane l'année dernière à Uyuni où il possède un petit garage. Il nous y donne rendez-vous la semaine qui suit et nous file quelques bons conseils pour la route. C'est ainsi que nous prenons le parti de quitter l'asphalte et de nous engager à partir de Huari sur les traces du Dakar. Sept-cent kilomètres de piste qui doivent nous mener jusqu'au Chili.

A quelques encablures du mythique salar d'Uyuni, dans le petit village de Jirira, il est hors de question de planter la tente. Le froid est paralysant. Nous trouvons une chaleur toute relative dans la seule auberge du bled. Petit problème au matin, nous n'avons pas assez d'argent pour régler la nuit et devons vendre notre jerrican d'essence. Pourvu que nous ne tombions pas en panne sèche en plein désert de sel.
Notre entrée sur le salar est aussi grandiose que nous l'imaginions. Une immensité blanche nous éblouie et après quelques kilomètres nous perdons nos repères. Nous sommes comme des bretons qui voient pour la première fois la neige. C'est aussi un rêve de motard, mais à vrai dire la conduite a peu d'intérêt, hormis celui de conduire les yeux fermés ou de tester la pointe de vitesse. Chose que nous ne ferons pas car au delà de 80 km/h, les doigts de pieds gèlent instantanément.
Sur une "île" au milieu de cette mer de sel, nous trouvons un spot de pique-nique ahurissant. Pour saler nos pâtes, nous n'avons qu'à nous pencher. Deux cents kilomètres dans ce désert blanc, quelle journée mémorable! A Uyuni, nous retrouvons Robin. Après un lavage en règle de la moto (primordial pour éviter les problèmes électriques dus au sel), nous dînons ensemble accompagnés d'un jeune motard Allemand qui nous explique ses déboires. Après être resté bloqué dans la boue en entrant dans le salar, il dû dormir dehors dans le froid glacial et marcher près de quarante kilomètres jusqu'au prochain village. L'histoire est parfois plus tragique pour les aventuriers imprudents.

Justine est malade et nous décidons de rester quelques jours tranquille avant de reprendre la piste. Nous souhaitons traverser la province de sud Lipez. Isolée, désertique, presque hostile, c'est une vraie terre d'aventure. Il s'agit d'ailleurs d'un des hauts lieux de passage du rallye Dakar, on va comprendre pourquoi...
Le matin de notre départ, le thermomètre descend à -19°C. Voilà qui donne le ton. Nous nous couvrons comme des oignons, en multipliant les couches. C'est ainsi que nous partons pour trois jours de piste plutôt éprouvantes. Du sable, des cailloux, des cols à 5000 mètres et aucune maison ou presque pour trouver refuge et s'approvisionner. 
Le premier jour est difficile, Gautier apprenant le pilotage enduro et Justine ayant toujours la goutte au nez. Mais le deuxième jour, la magie des paysages et la lumière unique l'emporte sur la fatigue. Nous arrivons à la fameuse Laguna Colorada où nous observons des flamands roses. Mais que font-ils là à se geler le croupion? Certes c'est beau mais par -10°C, en plein vent et sur une patte, c'est carrément du masochisme.
Nous avions noté la présence d'un refuge à cet endroit. Nous sommes surpris de le trouver presque au complet, n'ayant croisé aucune âme humaine de toute la journée. Nous passons une bonne soirée en compagnie d'une fine équipe de cyclotouristes franco-italiens. Malgré notre vélo motorisé, nous nous sentons cyclistes et retrouvons ici des compagnons qui partagent nos valeurs du voyage. Quel courage (ou folie) de tenter cette traversée en hiver à vélo! La veille ils ont dormi dehors à 5000 mètres. Cette nuit tous dormiront sous un toit, mais le mercure sera tout juste au dessus de zéro dans les chambres. Bon courage à vous les gars!

Inutile d'essayer de partir aux aurores, avec ce froid la moto ne démarrera pas. La batterie dort et l'huile est figée. La technique locale consiste à la mettre en plein soleil dès les premiers rayons et à attendre quelques heures bien au chaud avant de partir.
Le troisième jour, la piste disparaît presque, et nous naviguons au GPS à travers la rocaille et les congères de neige. Nous sommes entourés de merveilles mais, engourdis par le froid, nous n'en profitons guère. En milieu de journée, nous atteignons les sources d'eau chaude de Polques. Nous ôtons nos peaux d'oignons et plongeons dans le bouillon. C'est l'extase. Amusés par notre béatitude, un couple de retraités vendéens, voyageant en 4x4, dépose dans la botte de Gautier une boîte de sardines artisanales de leur région. "Ça vous fait plaisir?". Le Bonheur!

Quelques merveilles plus loin, nous atteignons la frontière bolivienne, au milieu de nulle part. Les filous, le bureau des douanes a déménagé, il est à 80 kilomètres d'ici (soit une bonne demi journée de galère). Après négociations et lamentations, l'officiel nous propose d'aller déposer le permis d'importation pour nous. Mon œil! Voilà une bonne excuse pour nous racketter quelques bolivianos.
Nous voilà au croisement de trois pays, la Bolivie, le Chili et l'Argentine. Quelle route prendrons nous?  


On fait le mur

Touche de modernité agricole

Affiches électorales. "Votez Poulet!"

Champs d'expérimentation agricoles

Félin à l'affût

Danses traditionnelles

C'est du beau boulot!

Ollantaytambo

Génie Inca à Pisac

Plumeaux de quinoa

Winny, la vierge et barbie

Elevage d'altitude

Le fameux lac Titicaca

Bac de fortune

Ça chauffe!

En chemin vers le Kasiri

Bleu turquoise

Taxi de luxe

Le tas de briques le plus haut du monde

Chauffe-main

Perdue!

Passe moi le sel!

L'île mystérieuse

C'est parti pour 700 km de piste

On ne passe pas!!

Laguna colorada

Instant calme

Brochette franco-italienne

Le Bonheur!

De roc, de sel et de glace

Terre d'aventures

Au rayon surgelé...

Gauche ou droite?